lundi 24 mai 2021

Boucle autour de Salies de Béarn

 

Aux environs du Moyen-Âge, un sanglier traqué aurait échappé à ses poursuivants puis retrouvé dans un marécage quelques jours plus tard en train d’agoniser, les soies couvertes de cristaux de sels. Dans un dernier souffle de vie, le sanglier leur aurait déclaré en béarnais « Si you nou eri mourt, arres n'y bibéré » : « Si je n'y étais pas mort, personne n'y vivrait.". Des mots gravés sur la fontaine du Sanglier, place du Bayaà. Ça c'est la légende sur la découverte de la source salée. La réalité est toute autre, en effet des fouilles ont permis de découvrir que les origines de Salies-de-Béarn remonteraient en réalité à l’Âge du Bronze, soit environ 1500 ans avant J.C.. A cette époque, le sel de Salies était déjà extrait par évaporation de l’eau salée dans des pots en céramique découverts lors de fouilles archéologiques. L'habitat est alors sans doute centré autour de la Houn Salade, soit la Fontaine Salée d’où de l'eau salée jaillit naturellement .

Le sel était sans doute acheminé le long du piémont pyrénéen par le Cami Salié, l'antique Chemin du Sel reliant Salies-de-Béarn à Toulouse et la Méditerranée, en passant par Pau,les coteaux au dessus de Nay et Pontacq, toutes ces lignes de crêtes plus favorables à la circulation que le fond des vallées lors des intempéries. Il en subsiste d'ailleurs encore par endroit des vestiges de l'activité humaine liés à cette époque, mottes défensives, dolmens, et autres curiosités. L'exploitation du sel a rapidement créée la richesse, et le développement de cette petite citée béarnaise, cet ingrédient étant essentiel autrefois pour la conservation de la viande.

Nous avons suivi une boucle proposée sur Alltrails: Salies-de-Béarn, Saint-Pé-de-Léren, Castagnède, en la modifiant un peu au départ, en effet nous l'avions emprunté un peu plus tôt, mais le début suivait un itinéraire assez pénible, boueux, étroit, peu cyclable. Cette fois-là nous l'avions abandonnée suite à une défaillance de l'assistance d'un de nos VTTAE. Cette fois ci nous avons suivi au départ du rond point du casino la voie verte pour rejoindre la D30 ( km 1),nous la suivrons jusqu'au carrefour avec le "Chemin Royal" ( km 3.2) que nous emprunterons vers la gauche, nous le suivrons en traversant la D330 ( km 3.9),pour continuer en face sur cette route de crête. Au point 152 lieu dit Laffitte ( km5.6), nous prendrons à gauche, puis tout de suite à droite, là nous retrouvons l’itinéraire original. Nous suivrons une piste pour rejoindre "La Fontaine de Bernatère" ( km 6.7), on franchit une petite passerelle en bois, pour emprunter un joli sentier, en restant rive droite du "Ruisseau de Bernatère". Plus loin, nous trouvons une piste que nous traversons pour continuer en face jusqu'au "Moulin de Minvielle"  (Là par la piste à droite on peut rejoindre directement "Le Chemin de Serre-Caute). Au moulin par une épingle à droite ( km 9.1) nous suivrons un sentier ascendant, qui se transforme en piste à droite pour rejoindre l'asphalte, sur le chemin de Serre-Caute ( km 11). Sur le goudron,prendre à gauche sur 100 mètres environ et emprunter un sentier discret à droite. Il descend dans le bois, pour rejoindre un ruisseau que nous suivrons vers l'Ouest jusqu’à rejoindre l’extrémité basse de la route ( km 13) conduisant à la ferme Pédamous, passage très ludique toute la descente de la forêt, un peu laborieux le long du ruisseau. On suivra la D29 sur une centaine de mètres vers le Nord pour trouver un sentier à gauche ( km 13.3) qui s'engage dans le bois de Goeytes. Au début, peu évident,il faut suivre le lit du ruisseau pas très engageant sur les galets, très vite on trouve le sentier qui s’élève dans le bois, très joli passage ascendant roulant et ombragé. On retrouve une petite route au point coté 135. Suivre le goudron en descendant sur quelques centaines de mètres, et prendre à droite une piste ( km 15) en direction du point coté 119. On traverse un important complexe de palombières, la piste se transforme en sentier, très belle descente ludique et non piégeuse, et vraiment magnifique. On retrouve une piste après un petit gué, on la suivra au plus évident, elle part d'abord à droite, puis à gauche, pour rejoindre l'autoroute, elle le suivra vers l'Ouest pour rejoindre la D29. On la continue vers le Sud, pour poursuivre en suivant la trace GPS dans des plantations de Kiwis entre la D29, et le gave d'Oloron. Tronçon très roulant et un peu monotone, on contourne une zone dangereuse encerclée de clôture barbelée. On rejoint ainsi le village de Caresse que l'on traverse à l'Ouest pour rejoindre la D29, on la suit vers le Sud en traversant le gave d'Oloron sur un joli pont ( km 24.8) doublé d'une passerelle piétonnière. Plus loin on trouvera à gauche le "Chemin de Larribère" ( km 25.7). On le suivra jusqu'à l'endroit où il retrouve le gave. On trouve un discret sentier à gauche ( km 27), on traverse un fossé (un peu acrobatique) et on suivra ce sentier en cette saison au milieu de hautes herbes sur les berges du Gave d'Oloron, jusqu’à trouver après une station d'épuration le pont "Eiffel" ( km 28) sur le gave, emprunté jadis par une ligne de tramway désaffectée. On franchira à nouveau le gave sur cette passerelle pour rejoindre Salies par cette ancienne ligne transformée en voie verte.

 

Fait le:23/05/2021

Dénivelé: 517 mètres environ

Distance:37 kilomètres

Niveau bat restante: 30% environ

Trace:http://fr.wikiloc.com/itineraires-vtt/salies-de-bearn-73848541

 


 

Le long du "Ruisseau de Bernatère"


En montant après "Le Moulin de Minvielle"


Repos sur "Le Chemin de Serre-Caute"

Passage acrobatique

La dernière belle montée




Au bord  du Gave d'Oloron


La passerelle Eiffel

La voie verte




Le Gave d'Oloron






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