L’Hôpital
d'Orion, 1er août 1391. Ce jour là et en ces lieux, rentrant d'une partie de chasse, Gaston III
de Foix-Béarn dit Fébus, dans la chaleur moite d'un été béarnais,
s'asperge le visage et la corps d'eau glacée, mal lui en prends,
cela le conduit à un malaise qui le mène au trépas. Malgré les
soins apportés et son transferts au château d'Orthez domicile
seigneurial il ne se relèvera pas. Ainsi décède un des plus
puissants princes de moyen-age, longtemps resté dans l'ombre de nos manuels d'histoire. Le programme de l'éducation nationale oubliant
souvent de « décentraliser » certains faits. Et pourtant le
personnage est fascinant. Redoutable guerrier lorsqu'il combattait la
maison d'Armagnac, qu'il sut mettre au pas par une victoire écrasante
à la bataille de Launac. Triomphe dû sans doute à la façon habile dont
il fit preuve pour créer une armée de conscrits et non de
mercenaires prêt a retourner leurs vestes avec ses sujets Béarnais,
leur donnant en échange des privilèges et des droits, véritable
ébauche d'une monarchie-démocratique dans son royaume garantie par les « Fors
de Béarn » . Fin politicien durant la guerre de Cent ans,
sachant se servir des conflits et des rancœurs entre les monarchies
françaises et anglaises, ce qui lui permis d’asseoir son autorité
et sa domination sur le piémont pyrénéen et particulièrement les
terres du Béarn, s'y revendiquant souverain indépendant, et le
disant lui même : « ne tenir que de Dieu », et de
pouvoir se faire respecter des uns et des autres. Aussi, homme
cultivé, sachant entretenir une cour raffinée en son château
d'Orthez, poète , écrivain aussi. Enfin, grand chasseur, il coucha
sur papier son traité de chasse qui fut longtemps un ouvrage de
référence dans le domaine de la vénerie. Personnage aussi brillant
que « noir », il tua accidentellement son fils, au cour d'une de ces terribles colères. Fils qui lui même
paraît il avait essayer de l'empoisonner guider par par son oncle de
la cour de Navarre. L'histoire est obscure, mais cet événement le fit tomber dans un état
dépressif,et sans doute le fit quitter le château d'Orthez pour
celui de Pau, beaucoup plus lugubre à l’époque, et le fit
« accoucher » de son livre des « Oraisons ».
Le personnage est
complexe, mais fascinant, je pense faire d'autres fois référence à
lui pour faire introduction, et donner un petit plus culturel à
d'autres boucles pyrénéennes tant l'homme à laissé son empreinte
sur le piémont pyrénéen. Les curieux pourront facilement
maintenant trouver des informations sur le personnage en consultant
les ouvrages de Pierre Tucoo-Chala, l’historien de référence sur
Fébus, et qui a réussi à le sortir de l'ombre, et à en parler
d'une façon beaucoup plus académique que moi.
Belle boucle tirée du bouquin de Watteau...
Vue magnifique sur les Pyrénées depuis tout les passages sur crêtes..
Beaucoup
de boue dans le fond des vallons aujourd'hui, donc a entreprendre plutôt par temps sec, un peu surpris par l'état
du chemin de saint Jacques emprunté sur le dernier quart du parcours, arbre en travers, boue, etc...
Dans certaines portions de sentier, se méfier de certaines branches agressives dépassant des haies, certaines voir dangereuses, nous n'avions rien pour leur régler leur sort... dommage..
Peut être d'autres l'on fait à notre place depuis.
A faire cependant pour les paysage et l'originalité du circuit, des endroits ou l'on va peu!!
Fait le 14/01/2020
Dénivelé 676m
Distance 22km
Trace: http://fr.wikiloc.com/itineraires-vtt/lhopital-dorion-45523308
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Départ |
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Sur les hauteur au premier tiers |
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Gadoue |
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La piste en haut du premier point haut |
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Suivre le balisage jaune |
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Si vous êtes là c'est bon |
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Petit pont sur le "Camino" |
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Le même |
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La chapelle de l’Hôpital d'Orion |
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Lui il allait à pied |
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Des "amis" |
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